Hasard. Auteure : Sofia Perez


Résumé : « Hasard » tente de démontrer que l'attirance entre deux personnes n'en est jamais le fruit. Elle décrit l'intensité et le mouvement d'une relation entre deux femmes, une émulsion qui révèle progressivement un véritable secret.




Je tiens à remercier l'auteure Sofia Perez pour ce Service Presse et pour sa confiance.


💕 Bookless - éditions
💕 Sortie le 03 décembre 2017
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#Mon avis

Ce titre est une nouvelle mettant en avant des sentiments ambigus entre deux femmes qui vont nouer une amitié profonde.
Deux collègues de travail qui vont se rapprocher et entretenir une relation "intime" par les mots, un relation qui va devenir de plus en plus envahissante au point que leur entourage va la voir comme dérangeante.
Ici pas d'histoire d'amour, pourtant devant les paroles de la narratrice on pourrait croire que c'est l'histoire de deux amantes qui nous est présentée.

Ma chronique sera assez courte, "Hasard" ne fait qu'une trentaine de pages donc si je m'aventure dans les détails cela risque de tout gâcher, j'en viendrais donc au fait.
Ce récit montre surtout la plume fine et bien maîtrisée de l'auteure. Sofia Perez a voulu donner une ambiance envoûtante à l'histoire... c'est comme ça que je l'ai perçu.

Autant la plume de l'auteure fait la force de l'histoire, autant la fin m'a quelque peu déboussolé. L'auteure a fait prendre une direction à son texte à laquelle je ne m'attendait pas. En nous faisant partager  un aveu de son héroïne j'ai eu du mal à comprendre où était la place de cet élément dans cette histoire.
Ce que je vais donc retenir de cette lecture et de cette amitié c'est la qualité de l'écriture et le lien indéfinissable entre les jeunes femmes très impliquées dans leur amitié "passionnée".



💖💖💖 EXTRAIT 💖💖💖

Nous étions animées par les mêmes intérêts, par une quête commune qui s’imposait entre nous et qui allait progressivement nous lier. Au début, ce fut principalement nos langues qui imposèrent le rythme de notre rencontre. Il suffisait que je grimpe dans son engin et que je sente le vent de la porte claquer pour que j’entende le haut degré de notre intimité s’annoncer. Et dans ces moments-là plus rien ne pouvait plus nous arrêter. J’oubliais même le ronron du moteur, qui assurait secrètement la musique d’ambiance. Le trajet ne durait que quelques minutes, mais arrivées à destination, elle coupait l’électricité et la nôtre prenait le relais. Et quelle électricité !

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