Ronney est une jeune femme introvertie au physique disgracieux. Elle vit très modestement dans un des quartiers les plus pauvres de Sheryl Valley, une ville gangrénée par la mafia au sud de la Californie.
Sans diplôme, elle travaille dur dans le restaurant de ses parents et double des films d’animation pour enfants, le week-end.
Comme le veut la tradition, le jour de son vingt-cinquième anniversaire, elle reçoit un gage de la part de ses cousins : elle doit se présenter aux portes d’une célèbre demeure. Les Khan traînent une sulfureuse réputation à cause de leurs liens supposés avec la mafia. Si Ronney pense assez vite gagner la sortie, Camilia, la matriarche de cette famille, la retient. Le fait que la jeune femme ne corresponde pas aux canons de la mode et de la beauté l’intéresse. Elle lui propose de devenir l’assistante personnelle de son fils aîné, Yeraz, avec un salaire mirobolant à la clef. Ronney ne peut pas refuser.
Une seule règle est à respecter pour garder ce travail : ne pas tomber amoureuse de Yeraz.
"Facile, pense Ronney"
Mais si le destin en décidait autrement ?
Ugly Ronney est une romance dont les héros rentrent dans la galerie des amants légendaires.
Je tiens à remercier l'auteure, Sandra Kiss, pour ce Service Presse et pour sa confiance.
J’ai choisi cette lecture car je trouve le thème original, ça change de toutes ces
gonzesses bien roulées qui font se retourner tous les mâles sur leur passage. Cependant, je
termine cette lecture totalement sous le choc et sous le charme des différentes émotions
traversées. Je ne m’attendais pas du tout à autant d’intensité et c’est une très agréable
découverte.
L’auteure a une plume à la fois douce et forte, sensible et exigeante mais
surtout captivante et addictive. L’auteure a attisé mon attention dès les premières pages.
Les rebondissements, le suspense, la tension, tout cela donne un résultat détonnant.
J’ai tout de suite beaucoup aimé le personnage de Ronney. Cette femme est certes la
risée de tous et subit les jugements, les critiques et la méchanceté de son entourage, tant
familial que scolaire. Mais cette jeune femme de 25 ans est avant tout, forte, pleine de
ressources et bien plus intelligente que ce que son apparence laisse paraître. Malgré ses
désavantages physiques et les moqueries incessantes, Ronney ne perd pas la face. Elle
est ce genre de femme qui se construit au travers des critiques et du mépris d’autrui. Ce
qu’elle a, elle ne le doit qu’à elle-même! Son côté «sans allure» va en quelque sorte
berner son nouveau patron, ses domestiques et autres hommes de main. Ronney étant
blasée (s’il est possible de l’être) par les commérages à son égard va pouvoir affronter
l’intransigeant Yeraz. Et ce, pour notre plus grand plaisir de lecteur.
Yeraz, cet homme forgé pour devenir chef de la mafia et reprendre le flambeau de son
père. Cet homme d’affaires d’une assurance sans pareil, d’une autorité et d’une maîtrise implacable. Son insolence le rend tantôt détestable et tantôt terriblement attirant. Yeraz
Khan évolue dans le luxe, il est puissant, respecté et personne, avant Ronney, n’avait osé
lui tenir tête. L’auteure a trouvé la parfaite attitude à ce personnage pour qu’il soit
intransigeant, déstabilisant mais aussi aimable, charmeur et attentionné.
Yeraz pensait faire de Ronney sa marionnette, comme toutes les assistantes précédentes,
mais c’était sans compter sur la détermination que Ronney cachait derrière ses lunettes,
ses fringues trop grandes et son appareil dentaire. La tension entre eux est improbable,
inattendue et totalement déstabilisante.
J’ai été soulagée de voir que les personnages secondaires se comportaient mieux avec
Ronney. Elle obtient un peu de la considération qu’elle mérite.
Tout comme Ronney se cache derrière ses baggys trop larges, l’auteure nous dissimule la
pépite qu’est ce roman derrière un résumé d’apparence simple. Yeraz verra-t-il la vraie
nature de Ronney derrière son accoutrement ? Les lecteurs verront-ils la vraie nature de
ce roman dont le message est très fort ?
Bonne lecture !
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