Règle N°1 - Never Kiss The Boss de Alix Parks

Résumé : Elle le déteste le jour et en rêve la nuit.

En un texto, la vie de Joséphine bascule. Elle se retrouve brusquement célibataire, avec un nouvel appart, un nouveau quotidien et, cerise sur le gâteau, un nouveau patron.
Nathan est hostile, arrogant, et surtout imprévisible. Pourtant, Joséphine doit lutter contre une attraction incompréhensible.
Il est tout ce qu’elle fuit, mais elle ne rêve que de se jeter dans ses bras !
Est-elle prête à prendre le risque ?

 

Je tiens à remercier les Editions Addictives pour ce Service Presse et pour leur confiance.

• Editions Addictives Collection LUV
• Sortie le 24 août 2020
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• Romance contemporaine

J'ai beaucoup aimé la dynamique fluide de cette histoire. Les échanges sans filtre émotionnel sont très drôles. Ils sont placés à bon escient, sans tomber dans la caricature de l'employée qui déteste son patron. Leur animosité est en apparence mutuelle et parfaitement dosée des deux côtés.

Joséphine Delille mène une vie prévisible, où tout y trouve sa place. Elle aime que tout soit sous contrôle, ordonné. L'imprévu, les surprises et la passion, c'est prendre le risque d'être, au mieux, déçue, au pire, blessée. C'est une règle d'or qu'elle applique dans tous les domaines, y compris l'amour. Elle a beau ne pas ressentir les papillons dans son ventre pour son petit ami, Maxime, cette absence est préférable à la souffrance.

Mais voilà que cette routine va être mise à mal, à commencer par son travail. Son patron, qui possède une chaîne d'hôtels, et pour qui elle est assistante depuis quelques années a décidé, pour des raisons de santé, de passer le relais à son jeune fils Nathan, 27 ans. Si elle s'accommodait du caractère un peu particulier de Monferrat senior, elle appréhende d'assister Monferrat junior.

Sa première rencontre avec Nathan va la perturber bien plus que ce qu'elle avait prévu. Cette émotion qui monte depuis son ventre, elle la reconnaît et il est hors de question qu'elle y cède à nouveau. Surtout pas alors qu'elle a un petit ami, et encore moins s'agissant de son nouveau patron. Le détester est la seule solution pour rester professionnelle et faire taire son intérêt pour cet homme.

Nathan va annoncer la couleur d'entrée à Joséphine. Il sera direct, franc, ne mâchera pas ses mots, parfois même il sera blessant. Il attend d'elle qu'elle se comporte avec la même franchise, il ne lui en tiendra jamais rigueur. Son père ne tarissant pas d'éloges sur son assistante, si cela se passe mal ce n'est pas elle qui perdra son travail, mais lui, et ça, il n'en est pas question.

Voilà qui arrange Joséphine, il sera plus facile de garder ses distances avec lui s'il se comporte comme le dernier des goujats. Tout du moins c'est ce qu'elle croit, car Nathan Monferrat en colère va s'avérer encore plus au goût de Joséphine.

Entre ces deux-là, il y a des étincelles à chaque fois qu'ils s'adressent la parole. Leurs réparties sont plus drôles, que cinglantes. Nathan laisse, parfois, tomber le masque et montre à son assistante un côté plus agréable de sa personnalité.

Le destin va donner un coup de pied dans la vie bien rangée de Joséphine. Son petit ami la quitte de façon peu élégante, dans la foulée il la vire de son appartement. Tout ce qui faisait sa routine va être chamboulé, elle va avoir un moment de panique pour se rendre compte que finalement cela ne l'affecte pas autant de perdre son petit ami, qu'elle n'aimait même pas un peu.

Alors qu'elle s'adapte à sa nouvelle vie et à sa solitude, en préparant Noël avec sa famille, Nathan lui impose un voyage professionnel en Australie avec lui. Ce voyage, elle ne souhaite pas le faire, elle est furieuse que Nathan l'éloigne de sa famille à cette période de l'année. Il va pourtant tout changer.

J'ai énormément apprécié Joséphine et Nathan, je m'attendais à une histoire patron-employée avec beaucoup de scènes de sexe, ce qui n'est absolument pas le cas. Tous les deux ont été malmenés et trahis par la vie. Ces failles les rendent touchants.

Leur attraction est naturelle, elle va au-delà du physique. Une émotion évidente qu'ils se refusent de vivre depuis longtemps, marqués par les blessures de leur passé.

Les réflexions que Joséphine se fait en permanence, nous permettent de bien comprendre sa personnalité, l'auteur ne donnant que son point de vue. Il nous est plus difficile de cerner Nathan, bien que par moments, nous apercevons sous la carapace, sa vraie personnalité.

C'est une histoire que j'ai lue d'une traite. J'ai aimé que malgré les évidences, les choses ne soient pas faciles. Le chemin se fait à un rythme réel entre leurs émotions et leurs actes, ce qui rend l'histoire vraie.

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Extrait 

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- Mon père ne t'a pas fourni un iPad ?

- Si, mais je préfère le papier et j'aime écrire à la main.

- Bonjour l'efficacité, grommelle-t-il. Et tu envoies les documents par pigeon voyageur ?

Son ton moqueur, son regard sombre, cette aisance incroyable, l'ensemble m'agace déjà.

- Pardon ? C'est quoi votre problème ?

- Reformule, rétorque-t-il juste en haussant un sourcil.

Il le fait exprès ou c'est inné chez lui, cette façon arrogante d'aborder les gens ? Une exaspération à la croissance exponentielle me gagne.

- Quel est votre problème, monsieur Monferrat junior ?

On peut être deux à jouer les trous du cul impertinents !

Cette fois, un sourire éclaire ses traits. Une chance qu'il ne sourie pas trop souvent, ça le rend vraiment craquant.

Quelle gourde ! On a dit un trou du cul impertinent !

Cette pensée m'horripile encore plus. Moi qui ne me fâche pratiquement jamais, je lui enverrais bien mon bloc-notes en pleine tête.

- Toujours pas, réagit-il en s'asseyant dans son fauteuil. Tu as déjà oublié de me tutoyer. Dire que mon père m'a loué ton intelligence et ta mémoire Se serait-il trompé ?

- Lui a oublié de me dire que son fils était un… un rustre.