Danse, Rose de Julie Bradfer

Résumé : Une rencontre qui change tout !

Douce et pétillante, Rose s’est toujours contentée de peu dans la vie. Son bonheur est proportionnel à celui des autres.

Mais quand le même jour elle perd son travail et découvre que son petit ami la trompe, son monde s’effondre et ses angoisses ressurgissent : et si tout était de sa faute ? Et si elle ne faisait jamais suffisamment bien les choses ?  

De son côté, Noah – profondément marqué par le divorce de ses parents - ne croit plus en l’amour et s’interdit toute forme d’attachement. Barman dans un club surplombant Bondi Beach, la plage la plus réputée de Sydney, il se noie dans le travail afin de subvenir aux besoins de son père atteint d’un cancer.

Lorsque son chemin croise celui de Rose, il ne se doute pas une seconde de l’impact de la jeune fille sur son avenir... 

Mais la dure réalité de leurs vies les laissera-t-elle tranquilles ? 

Au contact de Noah, Rose va apprendre à s’aimer.

Au contact de Rose, Noah va apprendre à aimer. 


Je tiens à remercier Nisha et Caetera pour ce Service presse et pour leur confiance.




Je me suis laissée tenter cette fois par un petit détour en Australie à la rencontre de Rose et Noah. 

Rose est une jeune femme simple qui a toujours su faire avec le peu qu’elle avait. Ce qui la rend heureuse c’est de voir les autres heureux. Pourtant son bonheur vole en éclats lorsqu’un jour, un rentrant plus tôt d’un travail qu’elle vient de perdre, elle découvre celui qui partage sa vie en pleine tromperie. Elle qui a toujours tout donné se retrouve désemparée. Elle s’en veut de n’avoir rien vu, elle se flagelle en pensant ne pas être assez, pas assez jolie, pas assez confiante, pas assez sensuelle pour pouvoir retenir un homme dans sa vie. Rose se réfugie alors chez sa sœur qui se chargera, à sa manière, de lui remonter le moral. Mais ce qui va tout changer, ce sera sa rencontre avec Noah. Aussi farouche et inaccessible qu’elle est perdue et échaudée, ils vont cependant apprendre à s’apprivoiser, à s’apprécier, à s’aimer. 

Rose et Noah sont deux êtres que la vie n’a pas épargné et de manière bien différente. Rose et la douceur et l’altruisme incarné, malheureusement c’est aussi ce qui fait d’elle une cible un peu trop fragile. Elle donne beaucoup, trop parfois, presque toujours à son détriment. Elle n’a que peu d’estime pour elle-même et pense, à tort, mériter son sort. Pourtant sa rencontre avec Noah va lentement tout chambouler, elle apprendra à vouloir des choses pour elle-même, par elle-même. Elle va aussi comprendre qu’elle peut assumer ses désirs et se faire plus conquérante, qu’elle mérite simplement d’être aimée, d’être heureuse. Noah, lui, fonctionne autrement. Blessé par l’abandon de sa mère, il s’interdit toute forme d’attachement pour ne plus souffrir. Sa vie est faite de rencontres d’un soir, sans attaches, où il ne reçoit pas beaucoup mais où, surtout, il ne donne rien. C’est justement ce qui va changer lorsqu’il va côtoyer Rose. Son innocence le pousse à vouloir la préserver et pour la première fois il va avoir envie de donner et de s’investir. « Il va apprendre à aimer, elle va apprendre à s’aimer... » 

« Danse rose » est un roman empli de douceur, de tendresse et en même temps si fort. L’histoire de Rose et Noah est belle tout simplement. Ils se dévoilent dans leurs failles, dans leurs blessures, se révèlent dans leurs sentiments. Ils s’ aiment, se réparent et s’apaisent, comme je l’ai dit, ils sont beaux tout simplement. Ce qui les rend si attachants, si touchants, c’est cette capacité qu’ils ont à voir au-delà des situations des autres, même s’ils ne sont pas encore capable de le faire pour eux mêmes. Leur parcours est émouvant et en vaut vraiment la peine. Cette histoire est littéralement hissée et sublimée par une écriture délicate et sensible aussi légère qu’une plume, capable pourtant de vous confronter à des thèmes intenses. Julie Bradfer sait parfaitement susciter des émotions prégnantes, le tout au cœur d’un halo de douceur, qui vous enveloppe et qui vous embarque. « Danse rose » est une romance si belle et si différente que je ne peux que la conseiller.

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