The Bounty Fuckers Mission 3 Bellamy de K. Jarno

 

Résumé : Il paraît que les voies du Seigneur ne sont pas pénétrables. Bellamy Ortega vous répondrait pourtant que tout ce qui possède un trou, l’est.

Le Bounty Fucker le plus énigmatique de la bande réussit toutes ses missions avec brio sans même lever le petit doigt. Et il s’ennuie.

Jusqu’à ce qu’Hugo et Zedd le mêlent à l’affaire la plus complexe qu’ils aient dû gérer. Au programme ? Coincer un veuf noir soupçonné d’avoir assassiné ses trois époux pour toucher le pactole.

Qui est l’homme qui se cache derrière le nom purement symbolique de Judas Iscariot ? Car la version 2022, hautement ténébreuse et sexy, en ferait pâlir plus d’un. Pour Bellamy, c’est certain : la trahison n’aura jamais paru aussi sensuelle et irrésistible.

Afin de le prendre en flagrant délit, Bellamy va mettre en jeu ce qu’il n’a encore jamais mis : sa propre vie. Un duel mortel s’engage alors entre le loup solitaire et l’araignée venimeuse. Se faisant passer pour un riche parti à séduire, Bellamy va tenter d’attirer sa cible dans ses filets.

À moins que celle-ci ne l’englue dans sa toile la première ?





Bellamy, mon Bel Ami… Dire qu’il était attendu serait un doux euphémisme! 

J’ai eu ce privilège de le rencontrer il y a quelques temps déjà et j’avoue l’avoir particulièrement savouré! Je vais vous révéler un petit secret… Vous pensez peut-être deviner les prémices de l’intrigue grâce au résumé mais vous devez savoir une chose avant de commencer : vous n’êtes absolument pas prêts pour Bellamy, résolument pas parés à affronter Judas, définitivement pas armés face a leur histoire ! Parce que même en connaissant Kentin, et croyez-moi je commence vraiment à le connaître, je ne m’attendais pas à prendre une telle claque ! Je ne pensais pas devoir me mesurer à une mission si intense et complexe, où tout flirte dangereusement avec les limites, toutes les limites… La frontière entre lumière et ténèbres et parfois si ténue que j’ai eu l’impression de vaciller jusqu’aux confins de leurs abîmes… Je ne m’imaginais pas être confrontée à toutes les facettes d’un Bellamy qui m’a fait autant rire qu’il m’a fait pleurer… 

Un Bellamy toujours aussi unique dans ses attitudes et ses mots et pourtant bien plus sombre. Sa désinvolture, sa nonchalance ou son indifférence ne sont rien d’autre que les éléments d’une armure de granit que nul n’a jamais percée… Bel recèle bien des ombres, des faiblesses même, qu’il n’a jamais été prêt à avouer. Il va dévoiler des failles et des blessures insoupçonnées qui m’ont simplement fait l’adorer. Il demeure une énigme qui devra s’atteler à démasquer plus nébuleux et impénétrable encore… Je ne savais pas ce que j’espérais de Judas, cet homme mystérieux au nom biblique, supposé être un redoutable veuf noir, si ce n’est qu’il serait un adversaire à la mesure de mon Bellamy… Seulement voilà, si je ne savais pas ce que j’allais penser de lui, je n’ai jamais imaginé ce qu’il allait me faire éprouver. C’est d’ailleurs là toute l’ambiguïté de la chose… 

Je suis ressortie de cette lecture complètement retournée, presque perdue. D’autant plus chamboulée que celui qui aurait dû, qui doit, qui devrait être détestable, ne l’est finalement pas du tout à mes yeux… C’est particulièrement troublant d’avoir été touchée à ce point par un personnage qui d’emblée aurait dû s’attirer mes foudres. Parce que oui, j’ai profondément aimé Judas alors même que ça devait être inconcevable. J’ai embrassé sa voie alors même qu’il ne devait y avoir que le baiser de la mort… C’est là toute la magie d’un auteur qui sait vous faire succomber, malgré tout, malgré vous. 

Cette dernière mission est un véritable tourbillon d’émotions toutes aussi contradictoires que fulgurantes. J’ai vécu mille mots, ressenti mille maux… L’histoire monte en puissance crescendo, enchaînant rebondissements et révélations sur un rythme qui ne cesse de s’accélérer, jusqu’à un final qui m’a laissé sans voix… Kentin, cher Mister K, je te l’ai déjà dit mais je ne peux pas m’empêcher de réitérer : ce roman est une pure pépite cependant j’oscille toujours entre l’envie de te détester pour ce que tu m’as douloureusement fait vivre et le besoin de te dire combien j’admire tout ce que tu réussis à me faire ressentir… En attendant juste quelques mots : merci pour tout, merci d’être là, merci d’être toi. À vous qui lirez mon avis et envisagez de vous laisser tenter, n’hésitez pas même une seconde de plus et ruez-vous!




Commentaires

Articles les plus consultés