Wicked Boss de Eva Baldaras
Deux semaines en Espagne tous frais payés pour le boulot ? Dana saute sur l’occasion sans attendre !
Adieu New York, le froid, les tracas et son boss exécrable, à elle le soleil, la mer et la chaleur !
Premier souci : son boss est présent. Dans la chambre mitoyenne.
Deuxième souci : il l’a surprise nue.
Troisième souci : il est torride, sexy et déterminé à la faire succomber… quelles que soient les conséquences !
- Editions Addictives Collection LUV
- Sortie le 29 octobre 2020
- Lien Amazon : cliquez ici / Boutique de la ME : cliquez ici
- Romance contemporaine
Ce qui m'a attiré en premier dans ce livre, c'est que l'histoire se déroule principalement dans une région d'Espagne que je connais bien, la Galicie. De plus, j'avais fait connaissance avec Dana et Alejandro dans le cadre des summer trip des Editions Addictives, qui m'avait laissée sur ma faim.
Nous faisons en premier la connaissance de Dana, jeune animatrice d'une radio New Yorkaise, elle est en route pour l'aéroport. Elle va se rendre au sud de la Galicie, dans une ville balnéaire avec ses deux collègues, Mike et Béa, avec qui elle anime son émission, qui donne des conseils aux cœurs brisés.
Ce voyage professionnel est l'idée plus ou moins bien appréciée de son nouveau boss, dont elle ne connaît que sa voix. Monsieur préférant rester à l'abri dans son bureau pendant qu'il est arrogant, directif, colérique et peu amène à écouter l'avis des autres.
Lui, envisage d'imposer sa nouvelle idée à Dana, en lui démontrant la réussite que ce genre de concept rencontre dans une radio régionale de grande audience. Dana quant à elle est déterminée à garder son émission telle qu'elle l'a créée et à détruire toutes les idées que son boss voudra faire passer de force. Si elle ne réussit pas, elle s'en ira à la concurrence.
Et puis, ce voyage tombe à pic pour elle, cela lui permettra de tirer un trait définitif sur Matt, son mec, qu'elle a découvert quinze jours auparavant en pleine séance de tromperie. Le boss ne viendra qu'à la fin de leur séjour, donc elle continuera de faire semblant de s'intéresser à ce qu'il dit… à distance.
Mais voilà, il est un élément qu'elle ignore, c'est que Alejandro, le boss, leur a menti. Il se trouve déjà sur place, dans la chambre voisine de celle de Dana.
Dana, dans l'ignorance de ce à quoi peut bien ressembler physiquement le connard (comme elle-même le surnomme), va se mettre dans une situation gênante dès leur première rencontre. Les suivantes, vont être à choix, cocasses, électriques, intenses, touchantes, parfois tout ça à la fois.
Entre ces deux-là ça va crépiter, pétiller et souvent exploser.
Dana va vivre dans une dualité permanente, entre l'animosité que son boss lui inspire et l'attirance irréfutable qu'elle ressent pour lui. Elle n'oublie pas qu'il est son patron. Ce n'est pas professionnel de penser aux choses que cet homme lui inspire, ni au désir qu'il fait naître au creux de son ventre dès qu'il est dans la même pièce. Et de plus c'est interdit dans son fichu règlement de cohabitation. Pas d'échange de flux corporels.
Il faut dire que Al' est pour le moins versatile. Colérique le matin (surtout lorsque Dana ne respecte pas l'heure du lever juste pour l'énerver) et magnétique, attirant dès la nuit tombée.
Il a beau savoir que ce n'est pas convenable d'être attiré par l'animatrice vedette, il ne peut s'empêcher de ressentir une envie animale dès qu'il est en présence de Dana. Le fait de l'avoir vue nue dès le premier soir ne l'aide pas. Qu'il connaisse sa particularité physique lorsqu'elle a du désir pour un homme, encore moins.
Il va se lancer dans un combat qui ne sera pas interne, car il va laisser le chaud de ses origines espagnoles jouer avec le froid de celles new-yorkaises, plongeant Dana dans une grande confusion.
Pour couronner le tout, ils ne cherchent pas du tout la même chose dans une relation, elle veut une relation stable, un homme aimant, gentil, qui la soutienne, la comprenne, soit là pour elle. Alors que lui a fait un trait sur les femmes, tout ce qu'il veut ce sont des aventures sans lendemain. Du sexe, pas d'attaches, pas d'emmerdes.
Son jeu de "je te veux-non, ce n'est pas bien" va blesser à plusieurs reprises Dana, qui pense que Al' se joue d'elle, lui faisant affirmer sa première impression sur son boss. Connard colérique, arrogant qui pense que parce qu'il demande il doit avoir. Béa est d'ailleurs bien d'accord avec ça et ne se prive pas de le dire.
Mike qui est ami de Al' depuis des années va essayer d'apaiser les choses et le défendre, mais parfois même lui trouve qu'il va trop loin et ne se gêne pas pour le lui dire.
Alejandro est tiraillé entre tout ce que Dana lui fait ressentir, et une profonde culpabilité qui l'enchaîne et ne lui permet pas d'être totalement libre pour une femme. A sa colère très présente, va s'ajouter la jalousie, qui va lui porter préjudice et le forcer à s'excuser et donner des explications qu'il aurait voulu retarder.
Alejandro est comme l'océan au pied de son appartement. Attirant par sa beauté lorsqu'il est calme et apaisé. Intimidant lorsque les vagues frappent le sable déversant sa colère.
Les échanges entre Dana et Alejandro sont percutants, frais, intenses, drôles, parfois on dirait presque deux enfants qui se disputent, puis oublient pourquoi ils le faisaient la minute suivante.
Les paysages, que je connais bien, sont décrits à la perfection, de manière détaillée, ce qui nous permet de les imaginer, comme si nous y étions.
J'ai beaucoup aimé le rythme de cette histoire, constant mais intense, qui se déroule sous nos yeux comme si on regardait un film de vacances. C'est une belle histoire sur un amour compliqué, entravée par le vécu et les attentes des personnages principaux.
Commentaires
Enregistrer un commentaire