Le coloc de Amy Hooper


Résumé : Ce qui se passe entre colocs... Ethan est brillant, sûr de lui, séducteur et, surtout, il est libre. Il mène sa vie comme il l'entend, passant de fête en fête et de fille en fille, sans jamais s'attacher. L'amour est une perte de temps, seuls ses potes méritent sa loyauté ! Il n'avait pas pris en compte le paramètre Lola, sa nouvelle coloc. Française, photographe, fauchée et solaire, elle déboule dans sa vie comme une tornade et bouscule tout. Mais les histoires entre colocs finissent mal en général... non ?


Je tiens à remercier les Editions Addictives pour ce Service Presse et pour leur confiance.


  • Editions Addictives
  • Sortie le 04 mars 2021 (format papier)
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  • Romance contemporaine


Ma conclusion tout d’abord... Foncez absolument sur ce roman-pépite! C’est un pur coup de cœur! Ce fameux « coloc » mérite déjà à lui seul qu’on s’y attarde, mais c’est aussi toute l’histoire qu’il faut impérativement découvrir. (Petit constat tout personnel : la nouvelle couverture de cette version papier est juste sublime, encore un atout pour ne pas passer à côté!) 

Ethan Atwood, « Le Coloc », est un homme que l’on ne peut ni ignorer, ni oublier. Beau à en mourir (notez que rien que son surnom, « Handsome », prêche en ce sens!), charismatique et épris de liberté, il est... il est... indéfinissable et ô combien déroutant! Associé dans une agence de communication, c’est un acharné de travail tout en étant friand de fêtes où l’alcool coule à flots. Sa carrière lui importe énormément cependant ses amis passeront toujours avant tout. Il gagne beaucoup d’argent, pourrait être égoïste, toutefois il a le cœur sur la main et fait preuve d’une générosité admirable... Ethan est un véritable paradoxe! Une dernière preuve de cet état de fait? Il enchaine les filles et les coups d’un soir mais c’est un féministe dans l’âme! Et pas simplement parce qu’il respecte ses partenaires, il s’estime sur un pied d’égalité. Ethan Atwood, un phénomène absolu... 

Ce qu’il n’avait néanmoins pas prévu, c’est elle, Lola Darrieux. Jeune photographe française, elle arrive dans sa vie telle une tornade renversant ses principes au passage et douée pour le mettre face à ses contradictions. Lola est une jeune femme simple, naturelle et solaire, c’est peut-être cette absence d’artifices qui va troubler Ethan. Dans un sens elle est au moins aussi singulière que lui. Fragile de par l’apparence frêle qu’elle renvoie, elle est en réalité suffisamment forte pour lui tenir tête, capable de le pousser dans ses retranchements. En intégrant cette colocation de fous, elle impose tacitement un interdit:  pas de séduction et d’histoires d’amour (qui finissent mal, en général) entre colocs. 

Sa simple présence provoque chez Ethan des sensations qu’il ne conçoit pas. Elle est inaccessible, il la désire d’autant plus. Ethan est un homme libre, un hédoniste et l’idée de succomber pour un unique plaisir le taraude. Assouvir son envie lui permettrait de passer à autre chose, comme toujours. Sauf que rien n’est jamais simple, n’est-ce pas? Lola bien qu’elle essaye, est elle aussi incapable de résister. Si lui est adepte du sexe sans attaches, il n’en va pas de même pour elle. Elle pourrait s’y brûler et tout perdre... 

Pour Lola, pour Ethan, ce roman en vaut plus que le détour. Je me suis délectée à les suivre et j’ai adoré rencontrer les autres colocs qui vivent avec eux. Qu’il s’agisse de Kirsten ou de Mike, ils ont un rôle prépondérant tant au niveau de la romance, qu’au niveau des messages que l’auteure souhaite faire passer. Ce roman est ode à la tolérance, un hymne à l’amitié, une histoire où l’anticonformisme deviendrait presque la norme. La plume d’Amy Hopper que je n’avais pas encore eu l’occasion de lire, est simplement parfaite. À l’image de son personnage masculin, elle est « libre, provocant(e) et fascinant(e) ». Très rythmée et intense, elle m’a fait ressentir au plus près le tumulte des émotions qui animent chacun. L’acuité des sentiments contradictoires qu’elle suscite rend cette lecture presque hypnotisante et résolument obsédante. « Le Coloc » est selon moi une réussite, un bijou inclassable, à lire impérativement!


 

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