In trouble with you de Isla A. Rowley

 

Résumé : Il la désire en secret. Elle le déteste au grand jour.

Depuis le lycée, Lexane se fait harceler par son ex-petit ami, Iwen, dans l’indifférence générale. Arrivée à la fac, elle n’en peut plus et craque. Le scandale éclate enfin. Sauf que Iwen appartient à la famille la plus puissante de la ville et reste donc intouchable.
En désespoir de cause, la doyenne du campus décide d’obliger son propre fils à jouer les bodyguards auprès de Lexane. Le souci ? Easton, avec son tempérament rebelle et insolent, n’est autre que le meilleur ami d’Iwen…
Lexane le déteste. Peu importe qu’il soit sa seule chance de salut. Peu importe que le jeune homme se révèle encore plus troublant que dans ses souvenirs. Peu importe ce désir brûlant, mais surtout interdit, qui la déstabilise dès qu’ils se retrouvent ensemble.
Dommage pour elle, Easton a la détermination chevillée au corps. Et il compte bien prendre son rôle à cœur…



Je tiens à remercier les Editions Addictives pour ce Service presse et pour leur confiance.




Comment trouver les mots après un truc pareil… Je n’en suis pas à mon coup d’essai concernant cette auteure et une fois de plus, elle a réussi à faire battre mon cœur au rythme mouvementé de l’histoire de ces héros. Je suis sous le charme complet de ce duo. Sous le charme de cette histoire incisive. Sous le charme d’Easton et Lexane et du terrain hostile qu’il nous partage. Et puis surtout, sous le charme total de la plume de Isla A. Rowley. 

Le souffle court et à bout de souffle voilà comment j’ai dégusté ce roman purement exceptionnel. Un énorme coup de foudre pour moi. 

Lexane. Cette jeune femme à la résistance inébranlable vit un harcèlement qui prend une dangereuse direction. Mais le jour où l’événement de trop fait éclater toute la vérité, c’est toute cette petite ville, pourtant sous haute sécurité et très select, qui est la cible des regards et des accusations. Dans un premier temps, c’est la culpabilité qui aide Lexane à encaisser. Mais très vite son instinct de survie va et doit prendre le dessus. Quand la détresse n’est pas une option, la riposte semble la meilleure réaction. Et puis riposter, c’est faire face et faire face… c’est vivre! 

Easton. Ce canon écorché aussi vif qu’incandescent a tenu tous mes sens en alerte. Tantôt provoquant et joueur, tantôt désirable et attentionné, j’ai été séduite par son côté (sur)protecteur de garde du corps. Et croyez-moi, il va le garder de très très près le petit corps sexy de Lexane. Easton est rempli d’une rage latente qui met son self control à rude épreuve. Il est partagé entre un désir qui se consume et l’envie folle de provoquer l’interdit, d’y succomber. Contraint de faire amende honorable, il avait largement sous-estimé l’intensité du regard de Lexane, ce qu’il allait y lire et l’enfer dans lequel il allait plonger… à l’insu de son plein gré. 

Iwen. Ce taré borderline (vous verrez qu’il atteint un niveau de vice assez élevé) est coupable de A à Z. Alors l’histoire vous dira si circonstances atténuantes il y a ou pas mais quoi que vous en pensiez, moi je lui ai fait une petite place dans mon cœur. Grâce à un tour de passe-passe que l’auteure maîtrise à la perfection, j’ai compris (pas cautionné) mais compris son désarroi. La compassion étant finalement l’émotion la plus forte que je ressente à son égard. 

Un roman dans lequel je n’ai pas vu le temps passer. Un roman addictif à souhait dans lequel j’ai adoré m’abandonner. Un slow burn enivrant et fiévreux, made in Isla A Rowley (serait-elle la spécialiste dans ce domaine…). A vrai dire, je ne sais pas qui de Lexane et Easton ou moi attendions la délivrance. Cette torride et bouleversante délivrance. Les provocations, les faiblesses et les imperfections des moments décrits rendant le tout encore plus fort et inoubliable. Easton devient le rempart de Lexane mais entre ses bras et le vide, il n’y a qu’un putain de pas… 

Ne réfléchissez pas/plus et foncez !!!! 

Extrait  
Ma voix se tarit subitement. Parce que ses doigts viennent se mêler aux miens pour les serrer avec force. Parce que, sous nos mains, son cœur bat, non, se débat avec une telle férocité que j’ai la sensation dingue qu’il cogne contre ma propre cage thoracique. Parce que son regard me supplie. En silence, il m’implore, bien que la moindre de ses cellules vibre d’une colère sourde. 
L’envie de me gifler. 
De le prendre dans mes bras. 
Qu’il me prenne dans les siens. 
Qu’il me fonde contre son torse.


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