Sensual Stepbrother de Ana Scott


Résumé : Leurs sentiments sont interdits, leur histoire impossible…

La mère de Victoire épouse un riche armateur grec qui possède sa propre île paradisiaque : c’est le début d’une nouvelle vie idéale !
Le seul souci ? Pâris, le fils du nouveau beau-père. Il est sensuel, sûr de lui, séducteur… et déterminé à faire craquer Victoire.
Ils se désirent, entre eux l’attirance est électrique et impossible à ignorer… Et pourtant, c’est interdit.
Un seul baiser et toute cette belle harmonie vole en éclats.
Le jeu en vaut-il la chandelle ?









Je tiens à remercier les Editions Addictives pour ce Service Presse et pour leur confiance.

  • Editions Addictives Collection LUV
  • Sortie le 26 juin 2020
  • Romance contemporaine


En voilà une histoire qui démarre sur les chapeaux de roues les Addicts !

Une histoire de feu ! Et pas seulement dans votre petite culotte Mesdames 😉

« C’est loin d’être terminé entre nous Vic, ça ne fait que commencer. »

N’est-ce pas là, une promesse qui vous en dit long sur fil conducteur du roman de notre très chère Ana Scott les Addicts ?

« Sensual Stepbrother » est un condensé de charme, de tentation, de perdition. Bizarre comme choix d’adjectif, me direz-vous ? Je vous l’accorde, « perdition » n’est peut-être pas le mot qu’emploierai l’auteure pour vous décrire le ressenti de notre héroïne principale.

Mais pour moi, la tentation qui dirige l’existence de Victoire depuis sa rencontre avec Pâris, prend vraiment une forme de sentier de la perdition. Ce chemin, qui chaque fois qu’elle sera en présence du bellâtre, qui est son presque demi-frère, va la conduire (ou pas) à sa perte. Ou, tout au moins, à une grave séparation entre son cœur et son cerveau.

Que faire lorsque le désir et la raison son totalement opposé ?

C’est l’histoire de Victoire.

Jeune fille terminant ses études de sciences politiques et de journalisme, Victoire ne passe pas inaperçue. Son look et ses cheveux bleus font d’elle le désarroi de sa mère. Entre les deux femmes, cela a toujours été compliqué. Victoire reproche a sa mère de ne rien avoir fait pour sauver son couple et d’être responsable du départ de son père. Quand à Mathilde, elle reproche probablement à Vic de ne pas vouloir lui ressembler, ou tout simplement de rentrer dans la case « politiquement correcte ».

Tout le contraire de sa sœur, Blanche, la préférée, l’aînée. En bref, THE modèle de perfection.

Rajouter à cela la petite dernière, Juliette. Joyeuse, pleine de vie, couvée par ses sœurs, mais réprimandée sans cesse par sa mère qui étant donné le jeune âge de Juliette, essaie tant bien que mal de l’éduquer conformément à son image idéale.

Cet univers 100% féminin va prendre fin, à l’annonce du mariage de Mathilde.

Et là, c’est la fin de la vie plus ou moins paisible de Victoire (« Vic, pitié »…. Flashback pour les « vieilles » comme moi, nées au début des années 80, qui ont été élevées avec « La Boum 1 et 2 » et « L’étudiante »… Sophie Marceau si tu nous entends, bien le bonjour !!!!!Et bien quoi ? On peut toujours rêver 😉).

Donc voilà le topo. La mère de Vic se marie avec un riche armateur grec, répondant au doux prénom de Stavros. Les filles embarquent direction son île-personnelle-paradisiaque. Tout le monde est heureux et vit dans l’opulence. FIN !

Mais noooooon, je plaisante bien sur 😉 C’est beaucoup plus compliqué que cela pour notre héroïne principale.

En effet, qui dit mariage en Grèce, dit déménagement. C’est donc le cœur lourd, que Vic et Blanche vont devoir « laisser » leur petite sœur aux mains de leur mère. Pour Vic, c’est le danger de voir disparaître ce rayon de soleil qu’est Juliette, au profit du modèle de bienséance exigé par leur mère. Vic a ses études à terminer, elle ne peut pas tout quitter pour s’installer en Grèce, bien que la proposition lui ait été faite par sa mère.

Cœur lourd, certes ! Mais qui semble s’alléger à la découverte du domaine familiale de Stavros, mais aussi de sa famille.

Car le futur marié n’amène pas que de l’aisance et une stabilité certaine pour Vic et ses sœurs. Il leur amène également trois frères.

Dante, Amos, et Pâris, et un neveu par alliance, Adonis, le fils de Dante.

Dès qu’elle eut posé un pied sur le sol grec, Vic fut charmée par Dante et Amos. Les deux jeunes hommes leur proposèrent un accueil tout ce qu’il y a de plus chaleureux. Une perspective de famille recomposée, comme elle n’avait pas osé se l’imaginer.

Mais ! Et c’est là que l’histoire se corse…. Il y a Pâris ! Beau à se damner, fière comme un paon, poli en apparence. Tout ce qu’il faut, là où il faut. Mais aussi Capricieux, caractériel, fils-à-papa pourri-gâté, et égoïste. C’est le portrait que s’en ai fait Victoire.

El Diablo ! J’ai envie de vous le nommer ainsi pour la simple et bonne raison que c’est cet individu qui se promène sur le fameux sentier de perdition que je vous citais au début de ma chronique. Rien à avoir avec le roman, je vous rassure. Mais j’avais envie de vous dépeindre mon ressenti face à ces deux personnages aussi captivants qu’éreintants.

Éreintant, pourquoi ? Parce que cette histoire de « je te suis, tu me fuis » et inversement, m’a mise au tapis.

Je ne savais plus quoi penser, plus quoi désirer. Je me suis sentie bouleversée par Victoire qui tentait de mener sa barque loin de cette tentation incarnée par Pâris. Elle a osé rêver d’une famille recomposée avec ses sœurs et ses nouveaux frères. Comment pourrait-elle bien vivre le fait d’avoir sans cesse envie de sauter sur l’un deux ?

Mais j’ai été également bouleversée par Pâris, ce jeune homme qui tente le tout pour le tout et qui semble sûr de lui et de son attirance pour Vic, qui le repousse sans cesse. Il y croit pourtant ! Jusqu’à se livrer à la jeune femme et se dévoiler. Mais Vic est plus forte qu’elle en a l’air, et c’est donc peine perdue.

Quand je vous disais que cette histoire m’a mise au tapis, elle m’a aussi donné le tournis. Comme chacune des lectrices assidues que nous sommes, nous envisageons toujours une fin. C’est ça, l’imagination. L’auteur d’un livre nous embarque et nous nous faisons notre propre opinion au fil des pages. Et je dois bien avouer qu’Ana Scott a su faire travailler mon imagination au point que j’ai entrevu plein de fins différentes pour ce roman.

J’adore cette auteure ! J’ai vécu chacun des moments passés entre Victoire et Pâris, comme si j’y étais. De l’excitation à la colère, de la frustration aux larmes. Une plume comme je les aime, authentique et tellement passionnée qu’on en ressent chaque mot.

Si j’ai pourtant été un peu étonnée des premières pages et premières scènes (lisez vite ce roman pour savoir pourquoi, bande de petites canailles 😉), j’ai vite compris, je crois, que l’idée de l’auteure était de nous faire ressentir dès le début du roman, le désir et cette pulsion qui s’anime entre Pâris et Victoire. Une histoire passionnante et dévorante, à consommer sans modération 😉

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