Les chroniques de Balthazar Tome 1 - Peste soit des lutins de Guillaume Leduc

Les Chroniques de Balthazar: Peste soit des Lutins par [Guillaume Leduc]

Résumé : En général, les chasseurs de primes évitent de s’empêtrer dans les affaires de la Peste Lutine, l’organisation criminelle la plus dangereuse du Vieux Continent. Pourtant, lorsque le plus jeune de la famille lutine à la tête de la Peste se met en difficulté en égarant un témoin gênant, Louis Balthazar ne résiste pas à l’appel de la justice et à la prime rondelette qu’elle promet. C’est donc à bord de son navire aérien qu’il part en chasse, accompagné de ses compères, Bubel et Pic, deux bien étranges créatures.

Mais en cet univers fantastique et impitoyable où la science se mêle à la magie, où, dans les cieux, les steamers remplacent les dragons, où les armes à feu s’utilisent plus volontiers que les épées, et où les trolls s’habillent en costume trois-pièces, rien n’est simple et les chasseurs peuvent très vite devenir les proies...

Votre humble serviteur, ami lecteur, vous promet d’ores et déjà un voyage en un monde fabuleux, agrémenté de bien des rebondissements, parmi lesquels des combats aériens entre monstres d’acier et de furieuses courses-poursuites... Êtes-vous prêts à chasser du Lutin, un être vil et pervers, impulsif et notoirement violent? À monter à dos d’araignée géante et à voler de fils en fils à travers une forêt de gratte-ciel trônant au beau milieu d’un cratère géant? Êtes-vous prêts pour tout cela... et pour bien d’autres choses encore?

Allons, l’affaire est tentante, non?

AVERTISSEMENT : VIOLENCE, DROGUE


L’image contient peut-être : texte qui dit ’LES EDITIONS Onyx’

Je tiens à remercier les Editions Onyx pour ce Service Presse et pour leur confiance.


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  • Sortie le 26 juin 2020
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  • Steampunk Fantasy



« Les chroniques de Balthazar, tome 1 :la peste soit des lutins » : en voilà un titre intriguant... 

Le steampunk fantasy : un genre que je découvre sous la plume de Guillaume Leduc! 

En résumé cette lecture a été pour moi synonyme d’inédit. 
Louis Balthazar, puisqu’il s’agit là du premier épisode de ses aventures, est un chasseur de primes dans un univers bien différent de celui que nous connaissons. Louis, « Lou » pour ses proches, accepte de ramener une prostituée aux mains de la justice. A la fois appât et victime dans une sombre affaire de mœurs et de politique, la demoiselle est pour tous difficile à trouver. Pour Louis et ses acolytes c’est une occasion en or de se faire une réputation. Mais dans cette version du monde où la magie côtoie la technologie, humains et créatures fantastiques vivent dans une société gangrenée par une « mafia » très spéciale : « la peste lutine ». Il est effectivement question de lutins mais ne vous y trompez pas, ce sont les plus vils et abominables êtres qui soient, c’est d’ailleurs l’un d’entre eux qui est à l’origine de cette sordide histoire. Et quand Balthazar vient jouer les billes de flipper dans son organisation, le lutin voit rouge! Le moins que l’on puisse dire c’est que les choses dégénèrent... sévèrement! Comment un simple humain, affublés de compagnons aussi étranges que surprenants, va-t-il pouvoir tenter de mettre en échec les pestiférés? Comment briser l’hégémonie de Léopold Beaumort le lutin machiavélique? C’est bien tout l’enjeu de ces chroniques. 

L’auteur nous propose un univers très particulier. Très riche et très complexe, le texte est parfois un peu dur à suivre. J’avoue qu’au premier abord, l’histoire me laissait un peu pantoise... Peut-être était-ce dû au début un peu trop « in medias res » pour la néophyte du steampunk fantasy que je suis. Mais comme j’ai un peu tendance à être entêtée, j’ai persévéré et j’ai fini par adhérer à l’intrigue et au coté loufoque de son auteur. Un roman au final plaisant à lire et bourré d’humour (bien noir comme je l’affectionne!) Le livre met en scène un monde fantastique certes mais aussi complètement décalé issu de l’imagination ultra-fertile de l’écrivain! Un étrange mélange où les allusions et références cinématographiques sont légions, où la force des thèmes abordés se conjugue à la légèreté de ton. L’ensemble est assez déjanté, un peu comme si ce monde que l’on croirait post-apocalyptique, réunissait ce qui existe de pire et de meilleur... 

Une véritable épopée donc tantôt violente, tantôt délirante, surtout hilarante! (merci au lutin, ses répliques sont mémorables!) et qui laisse supposer une suite tout aussi rocambolesque et haute en couleur.

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